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Rossellini et la télévision

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La Prise de pouvoir par Louis XIV
La Prise de pouvoir par Louis XIV - Roberto Rossellini
- Fiction

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France - 1966 - 1 h 30 mn - Réalisation : Roberto Rossellini - Scénario : Philippe Erlanger, Jean Gruault - Image : Georges Leclerc, Jean-Louis Picavet - Décor : Maurice Valay - Montage : Armand Ridel - Son : Jacques Gayet - Interprétation : Jean-Marie Patte, Raymond Jourdan, Giulio Cesare Silvagni, Katharina Renn, Dominique Vincent, Pierre Barrat -



Musée Fabre (auditorium) Dimanche 28 octobre 2012, 16 h 00
Corum - Salle Einstein Mercredi 31 octobre 2012, 10 h 00




À la mort de Mazarin, Louis XIV a vingt-trois ans. Les terribles souvenirs de la Fronde le hantent encore. Jusqu'ici, le pouvoir était entre les mains de la reine mère Anne d'Autriche et de son ministre, l'Italien détesté. Le jeune roi, qui semblait insouciant, révèle brusquement une volonté, une ambition, une intelligence des affaires de l'État qui surprennent son entourage. Parlant en maître aux courtisans, et s'appuyant sur l'austère Colbert, le jeune roi élabore un programme politique précis et en quelques années, le jeune Louis XIV va accéder au zénith de sa puissance : il deviendra le Roi-Soleil.


 
 
Roberto Rossellini

Né à Rome en 1906. Il réalise ses premiers films d'amateur avec l'argent de ses parents. Sous le fascisme, sa recherche objective de la réalité et son refus de toute démonstration apparaissent déjà. En 1944, il fonde clandestinement le Syndicat des Travailleurs du cinéma. Il entreprend un documentaire sur la Gestapo qui devient Rome ville ouverte, film symbole du néoréalisme (Paisa, Allemagne, année zéro). En 1950, il rencontre Ingrid Bergman avec laquelle il tourne Stromboli, Europe 51, Voyage en Italie. Puis il se passionne pour la télévision naissante et délaisse le cinéma dramatique pour une œuvre télévisuelle plus didactique mais qui concerve sa cohérence, à travers l'itinéraire spirituel qui mène les individus des ténèbres vers la lumière, de l'égoïsme à l'ouverture aux autres. Il meurt en 1977, laissant à l'état de projet un film sur K. Marx.

 
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