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Éric Catarina
D’une licence d’Anglais et d’un long séjour londonien au sortir de l’adolescence, Éric Catarina, bien que Sétois bon teint, a la geste pop-rock solidement amarrée au cœur. Il est plus "backstage" que Tintaine et aurait volontiers manqué toutes les Saint-Louis pour un seul concert des Clash. De ce vocabulaire étranger on gardera éventuellement l’expression "free-lance" pour dire son acharnement de solitaire à se faire sa juste place au soleil des sunlights. Pour des commandes particulières, pour des journaux (Midi Libre notamment dont il est depuis de nombreuses années un fidèle collaborateur) ou pour des agences prestigieuses (Stills puis Gamma), il est devenu au fil des ans un véritable spécialiste du show-bizz, avec une prédilection pour la scène musicale et le cinéma. À chaud dans des conditions souvent épouvantable – les fameux trois premiers titres jamais bien éclairés des concerts , les photo-calls pour lesquels l’appareil "reflex" porte si bien son nom, les marches de Cannes ou éventuellement les "planques" plus ou moins autorisées. People, le garçon, mais pas paparazzi. Le plaisir est dans une vraie rencontre, quand on peut demander à son sujet le temps d’un vrai regard, d’une attitude consentie, d’une parcelle accordée de personnalité.
Photographe officiel du Cinemed depuis quelques années, Éric Catarina installe son petit studio et en croque tous les invités. Connus ou inconnus, ils se prêtent généralement au jeu…
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