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Conte de la folie ordinaire
Storia di ordinaria follia - Marco Ferreri
- Fiction

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Italie/France - 1981 - 1 h 48 mn - Réalisation : Marco Ferreri - Scénario : Sergio Amidei, Marco Ferreri, Anthony Foutz d'après Charles Bukowski - Image : Tonino Delli Colli - Montage : Ruggero Mastroianni - Musique : Philippe Sarde - Interprétation : Ben Gazzara, Ornella Muti, Tanya Lopert, Susan Tyrrel -



Centre Rabelais Jeudi 28 octobre 2010, 21 h 00
Centre Rabelais Vendredi 29 octobre 2010, 16 h 00




Sur la scène d'un théâtre d'université un poète injurie le public qui l'a invité. Au lieu de parler de son art, il s'enivre et conseille à tous d'imiter Hemingway en se tirant une balle dans la bouche… Chassé, ivre-mort, Charles Serking retrouve avec plaisir Los Angeles, ses sordides faubourgs et ce milieu où il se sent véritablement lui-même : la rue. Au cœur de ce monde d'exclus et de marginaux, prostituées, maquereaux, truands et assassins, Serking vit, en quête d'une occasion d'amour ou d'une boîte de bière. Il y a Véra et ses fantasmes, qu'il racole sur la plage de Venice, et puis un soir, dans un bar, il y a Cass, l'une des plus belles filles de la ville, prostituée corrompue et innocente. Deux laissés-pour-compte qui se rencontrent et s'aiment… Mais l'amour ne peut empêcher l'anéantissement réciproque de leur âme.


 
 
Marco Ferreri

Réalisateur italien né à Milan en 1928 et mort à Paris en 1997. Après avoir interrompu ses études universitaires, il devient représentant d'une maison de liqueurs pour laquelle il réalise des courts métrages publicitaires. En 1950, il produit avec Riccardo Ghione un éphémère journal filmé mensuel, Documento mensile, auquel collaborent Antonioni, Moravia, de Sica, Visconti… Après divers travaux (producteur exécutif, acteur de petits rôles), il part en Espagne où il tourne trois films : El Pisito, Los Chicos et El Cochecito (1960) qui lui donne une réputation internationale. De retour en Italie, il réalise en 1963 Le Lit conjugal qui lui vaut ses premiers démêlés avec la censure et le place définitivement au rang des cinéastes iconoclastes. Suivent Le Mari de la femme à barbe, Controsesso, Liza et La Grande bouffe qui fit scandale au Festival de Cannes en 1973.

 
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