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Le Général della Rovere
Il generale della Rovere - Roberto Rossellini
- Fiction

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Italie - 1959 - 2 h 17 mn - Réalisation : Roberto Rossellini - Scénario : Diego Fabri, Sergio Amidei d'après une nouvelle d'Indro Montanelli - Image : Carlo Carlini - Décor : Piero Zuffi - Montage : Cesare Cavagna, Anna Maria Montanari - Musique : Renzo Rossellini - Interprétation : Vittorio De Sica, Hannes Messemer, Sandra Milo, Vittorio Caprioli, Anne Vernon -






Gênes en 1943, sous l'occupation allemande. Emmanuel Bertone, un quinquagénaire viveur et sans scrupules, fraternise volontiers avec l'occupant. Il vit de menus larcins. En se faisant passer pour le colonel Grimaldi, il extorque de l'argent à des familles crédules, en leur promettant d'intercéder en faveur d'un fils ou d'un mari emprisonné. À la même époque, un chef de la résistance italienne, le général della Rovere, est tué lors d'une tentative de débarquement. Le colonel nazi, dans l'espoir de noyauter la rébellion, décide de tenir sa mort secrète et de faire courir le bruit de son arrestation. Il lui faut un homme de paille qui accepte de se faire passer pour le général. Bertone, qui se trouve à bout de ressources et de compromissions, accepte de jouer le jeu.


 
 
Roberto Rossellini

Né à Rome en 1906. Il réalise ses premiers films d'amateur avec l'argent de ses parents. Sous le fascisme, sa recherche objective de la réalité et son refus de toute démonstration apparaissent déjà. En 1944, il fonde clandestinement le Syndicat des Travailleurs du cinéma. Il entreprend un documentaire sur la Gestapo qui devient Rome ville ouverte, film symbole du néoréalisme (Paisa, Allemagne, année zéro). En 1950, il rencontre Ingrid Bergman avec laquelle il tourne Stromboli, Europe 51, Voyage en Italie. Puis il se passionne pour la télévision naissante et délaisse le cinéma dramatique pour une œuvre télévisuelle plus didactique mais qui concerve sa cohérence, à travers l'itinéraire spirituel qui mène les individus des ténèbres vers la lumière, de l'égoïsme à l'ouverture aux autres. Il meurt en 1977, laissant à l'état de projet un film sur K. Marx.

 
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