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Films Anthony Mann

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L'Appât
The Naked Spur - Anthony Mann
- Fiction

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États-Unis - 1953 - 1 h 31 mn - Réalisation : Anthony Mann - Production : MGM - Scénario : Sam Rolfe, Harold Jack Bloom - Image : William Mellor - Décor : Edwin B. Willis - Montage : George White - Musique : Bronislau Kaper - Son : Douglas Shearer - Interprétation : James Stewart, Janet Leigh, Robert Ryan, Ralph Meeker, Millard Mitchell -



Centre Rabelais Samedi 23 octobre 2004, 18 h 00




Howard Kemp est à la poursuite de Ben Vandergroat, dont la tête est mise à prix. Il obtient l'aide d'un vieux prospecteur, Jesse Tate, auquel il promet vingt dollars, et de Roy Anderson, un ancien militaire à la moralité douteuse. Il réussit, grâce à eux, à arrêter Ben, qui se trouvait en compagnie de son amie, Lina Patch. Ben révèle à Jesse et à Roy que Howard Kemp n'est pas, comme il le laisse entendre, un shérif et que 5000 dollars sont offerts pour sa capture.


 
 
Anthony Mann

Né Emil Anton Bundmann à San Diego, Californie, en 1906, Anthony Mann a débuté comme décorateur, acteur et metteur en scène de pièces à Broadway. Appelé à Hollywood, il réalise ses premiers films à partir de 1942 après avoir été assistant metteur en scène (notamment de Preston Sturges sur Les Voyages de Sullivan). Il s’illustre rapidement dans des thrillers d’une grande maîtrise et d’une grande sensibilité dramatique. A partir de 1950, il va réaliser une série de westerns qui représentent « ce que le genre a donné de plus parfait et de plus pur ». Winchester 73 (1950), Les Affameurs (1952), L’Appât (1953), L’Homme de la plaine, La Charge des Tuniques bleues (1955), par leur ton tragique, leur reprise des grandes légendes, leur art sobre et mesuré, leur intérêt pour des personnages nobles mais humains souvent soumis à de terribles épreuves, resteront dans l’histoire du cinéma. Au début des années soixante il participe aux superproductions hollywoodiennes avec moins de bonheur (Le Cid, 1961 ; La Chute de l’empire romain, 1964). Il meurt à Berlin en 1967 durant le tournage de Maldonne pour un espion, laissant derrière lui une œuvre d’une quarantaine de films qui, selon Tavernier et Coursodon, « mérite quelques pélerinages ».

 
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