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Le Massacre des morts-vivants
Non si deve profanare il sonno dei morti - Jorge Grau
- Fiction

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Espagne/Italie - 1974 - 1 h 30 mn - Réalisation : Jorge Grau - Scénario : Sandro Continenza, Marcello Coscia, Juan Cobos, Miguel Rubio - Image : Francisco Sempere - Décor : Rafael Ferri - Montage : Domingo Garcia, Vincenzo Tomassi - Musique : Giuliano Sorgini - Son : Antonio Cardenas - Interprétation : Ray Lovelock, Christine Galbo, Arthur Kennedy, Aldo Massasso, Giorgio Trestini, Roberto Posse, José Ruiz Lifante -



Corum - Salle Einstein Mercredi 29 octobre 2003, 22 h 00




Suite à un accrochage, George, un jeune antiquaire londonien rencontre Edna, qui lui propose de l'emmener à Manchester. Alors qu'ils cherchent leur chemin en pleine campagne et se séparent, Edna se fait agresser par un vagabond, alors que George découvre une étrange machine agricole destinée à éradiquer les insectes nuisibles. Ils se rendent compte que cette machine, en émettant des radiations ressuscite les morts, comme le mystérieux agresseur. Bientôt, toute la campagne anglaise va être envahie de morts-vivants, de plus en plus nombreux, et de plus en plus affamés.


 
 
Jorge Grau

Jorge Grau est un cinéaste espagnol. Il étudie au Centro sperimentale del film à Rome en Italie. D'abord scénariste, il va œuvrer durant sa carrière dans de nombreux genres différents. Dès la fin des années 50, il est consultant et assistant réalisateur sur des films d’aventures, historiques, flirtant avec le fantasy : Les Derniers jours de Pompeï (1959), Goliath contre les géants ou Le Colosse de Rhodes (1961). Il réalise aussi des documentaires régionaux sur son pays. En 1967, il touche au film musical en réalisant Tuset Street sur la révolution de la culture Pop à Barcelone puis une romance Una historia de amor et le film Acteon. En 1970, il revient aux courts métrages, sportifs cette fois, avec Imagenes del deporte, décliné en plusieurs épisodes. En 1973, il réalise, en plein régime Franquiste, son tout premier film de genre, Cérémonie sanglante, sa propre version de la Comtesse Bathory. Un an plus tard, il réalise son second film d’horreur, Le Massacre des morts-vivants, présenté au festival de Sitges et primé (Meilleure actrice pour Cristina Galbo, meilleurs effets spéciaux pour Luciano Byrd et Antonio Balandin, Meilleur réalisateur). Il pointe dans ses films aussi bien les dérives écologiques que les méthodes fascistes de la Police et impose un style qui n’est pas sans rappeler celui des italiens des années 70. Il réalise ensuite Blood and Passion (La trastienda), un nouveau court métrage et la comédie avec El secreto inconfesable de un chico bien. Par la suite, il s’essaie au film de guerre avec Leyenda del tambor (1982), puis au thriller avec Coto de caza (1983), avant de revenir à la comédie en 1987 et 1994 avec Tiempo mejores. On a pu l’apercevoir la derniere fois sur un écran comme acteur en 2002 dans El florido pensil de son compatriote Juan José Porto.

 
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