Logo Cinemed

Hommage à Vittorio Cottafavi / Tribute to Vittorio Cottafavi

retour

La Révolte des gladiateurs
La rivolta dei gladiatori - Vittorio Cottafavi
- Fiction

bottom_top_bar
 

Italie/France/Espagne - 1958 - 1 h 30 mn - Réalisation : Vittorio Cottafavi - Scénario : Gian Paolo Callegari, Francesco De Feo, Giovanni Simonelli, Ennio De Concini - Image : Mario Pacheco - Montage : Julio Peña - Musique : Roberto Nicolosi - Interprétation : Ettore Manni, Gianna Maria Canale, Georges Marchal, Rafael Luis Calvo -



Centre Rabelais Jeudi 3 fevrier 1983, 14 h 00
Centre Rabelais Samedi 5 fevrier 1983, 16 h 30




Deux siècles avant J.C., en Arménie, éclate une révolte de gladiateurs dont le chef Asclepius est fait prisonnier par Marc le Numide, envoyé par Rome pour mater la révolte. mais il se rend compte que le droit est du côté des révoltés et se joint à eux.


 
 
Vittorio Cottafavi

Né à Modène le 30 janvier 1914, Vittorio Cottafavi, après des études de droit, de philosophie et de littérature à Rome, entre au Centro Sperimentale. Il est d'abord scénariste, de Goffredo Alessandrini entre autres, et assistant de cinéastes comme Vittorio De Sica et Alessandro Blasetti. Il réalise en 1943 son premier film, I nostri sogni, avec De Sica. Il dirige ensuite en 1944-1945 une maison d'édition.
La Fiamma che non si spegne, premier film vraiment personnel, est mal compris. Il est alors conduit à se spécialiser dans les films d'aventures, les peplums. Ainsi Milady et les mousquetaires (1952), Fille d'amour (1953), libre adaptation de La Dame aux camélias, Hercule à la conquête de l'Atlantique, un classique du peplum, mâtiné de science-fiction.
Parallèlement, dès 1957, cet homme de culture a travaillé de façon régulière pour la télévision, adaptant de façon souvent originale des classiques du monde entier : Les Troyennes, Antigone; L'Avare et Dom Juan de Molière; deux œuvres de Dostoïevski, Nuits blanches, avec Monica Vitti, et Humiliés et offensés; Sept petites croix de Simenon, Un crime de Bernanos... Il y a également dirigé des émissions alliant Histoire ou actualité et dramatisation, sur la vie de Dante, le procès Eichmann... Après l'échec des Cent Cavaliers (1965), qui fut remonté et présenté sous le titre Le Fils du Cid, Cottafavi ne tourna plus que pour le petit écran, à l'exception de deux coproductions télévision-cinéma : Maria Zef (1981), adaptation d'un roman populiste de Paola Drigo, puis Le Diable sur les collines (1985), une des trois nouvelles que l'on trouve dans "Le Bel été" de Cesare Pavese. Ce dernier film, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 1985, ne sortit jamais sur les écrans français, de même que Maria Zef, montré uniquement à la Cinémathèque française. Il est décédé en 1998.


 
bottom_bar