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Les statues meurent aussi
Les statues meurent aussi - Alain Resnais, Chris Marker
- Documentaire

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France - 1953 - 29 mn - Réalisation : Alain Resnais, Chris Marker - Scénario : Alaon Resnais, Chris Marker. Texte Chris Marker - Image : Ghislain Cloquet - Montage : Alain Resnais, Henri Colpi - Musique : Guy Bernard - Interprétation : (Récitant) Jean Negroni -



Corum - Opéra Berlioz Vendredi 24 octobre 2003, 14 h 00




« Quand les hommes sont morts, ils entrent dans l'histoire. Quand les statues sont mortes, elles entrent dans l'art. Cette botanique de la mort, c'est ce que nous appelons la culture. » Ce film parle de l'histoire de l’art négro-africain, des origines à l’époque contemporaine, et par extension, de l'histoire de la colonisation, qui peu à peu a contribué à en stériliser l’inspiration.
Prix Jean-Vigo 1954, ce film a été interdit par la censure de 1953 à 1963.


 
 
Alain Resnais

Né en 1922 à Vannes, Alain Resnais se nourrit très jeune de cinéma, de littérature, de bandes dessinées et de théâtre. Dès l'âge de treize ans, il réalise des petits films en 8 mm. Installé à Paris au début de la Seconde Guerre mondiale, il s'inscrit à l'Idhec où il est reçu dans la première promotion. Il commence sa carrière dans le cinéma documentaire. Van Gogh (1948), Guernica (1950) ou Les Statues meurent aussi (1953), avec Chris Marker, sont salués par la critique. En 1955, il réalise Nuit et Brouillard (1956) puis deux autres films sur la Bibliothèque nationale et sur les usines Péchiney. Pour Hiroshima mon amour (1959), son premier long métrage qui lui vaut une renommée mondiale. Pour L'Année dernière à Marienbad (1961) il emprunte son sujet au romancier Alain Robbe-Grillet. La suite de son œuvre conduit le cinéaste vers une réflexion désenchantée sur les guerres perdues (Muriel ou le Temps d'un retour, 1962 ; La Guerre est finie, 1965) puis à la découverte d'univers parallèles (Je t'aime, je t'aime, 1967) ou au charme discret du rétro (Stavisky, 1974). Il retrouve une veine plus personnelle avec Providence (1976) et La Vie est un roman (1982) ou encore avec Mon oncle d'Amérique (1979). S'ensuivront Mélo (1986), I Want to Go Home (1988), Smoking/No Smoking (1992), On connaît la chanson (1997). Après Pas sur la bouche (2003), il réalise en 2006 Cœurs pour lequel il reçoit le Lion d'Argent du meilleur réalisateur à la Mostra de Venise. Il réalise Les Herbes folles (2008), Vous n'avez encore rien vu (2011) et son dernier film Aimer boire et chanter en 2014.

 
Chris Marker

Né en 1921, Christian Bouche-Villeneuve, dit Chris Marker, est certainement l’un des réalisateurs les plus inclassables du cinéma français. Admirateur de Vertov et Medvekine, inventeur d’une forme toute personnelle de « documentaire de création » bien avant que ce terme soit forgé, il est l’auteur d’une œuvre d’une totale cohérence qui s’étend sur une période de cinquante ans. Infatigable globe-trotter et collecteur d’images, cinéaste engagé et témoin des grandes mutations sociales de la deuxième moitié du XXe siècle, Marker propose avec un art consommé du montage, de la juxtaposition d’images, de sons et d’idées, film après film, une réflexion poétique à la fois intransigeante et sarcastique sur le monde.
Ses principales œuvres : Lettre de Sibérie (1958), Description d’un combat (1961), Cuba si ! (1961), La Jetée (1962), Le Joli mai (1963), Le Mystère Koumiko (1965), Si j’avais quatre dromadaires (1966), Le Fond de l’air est rouge (1977), Sans soleil (1982), Level Five (1996).

 
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