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France - 1982 - 1 h 40 mn - Réalisation : Chris Marker - Production : Anatole Dauman - Image : (Images incorporées) Sana Na N'Hala, Jean-Michel Humeau, Mario Marret, Eugenio Bentivoglio, Danièle Tessier, Haroun Tazieff. (Effets spéciaux) Hayao Yamaneko - Montage : Chris Marker - Musique : Modeste Moussorgski, Sibelius, Michel Krasna - Son : (Mixage) Antoine Bonfanti -
Centre Rabelais Samedi 25 octobre 2003, 10 h 00
Des images d'Islande empruntées à Haroun Tazieff encadrent un « essai » sur le Japon contemporain, avec la présence simultanée de la tradition et des technologies de pointe, essai confronté à des séquences filmées en Guinée-Bissau, pays où les espoirs nés de la lutte pour l'indépendance et de la révolution ont été une nouvelle fois déçus. Cette confrontation, enchevêtrée de repères-souvenirs touchant au cinéma, à l'histoire, à la littérature, prend alors la forme d'un récit multiple. |
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Chris Marker
Né en 1921, Christian Bouche-Villeneuve, dit Chris Marker, est certainement l’un des réalisateurs les plus inclassables du cinéma français. Admirateur de Vertov et Medvekine, inventeur d’une forme toute personnelle de « documentaire de création » bien avant que ce terme soit forgé, il est l’auteur d’une œuvre d’une totale cohérence qui s’étend sur une période de cinquante ans. Infatigable globe-trotter et collecteur d’images, cinéaste engagé et témoin des grandes mutations sociales de la deuxième moitié du XXe siècle, Marker propose avec un art consommé du montage, de la juxtaposition d’images, de sons et d’idées, film après film, une réflexion poétique à la fois intransigeante et sarcastique sur le monde.
Ses principales œuvres : Lettre de Sibérie (1958), Description d’un combat (1961), Cuba si ! (1961), La Jetée (1962), Le Joli mai (1963), Le Mystère Koumiko (1965), Si j’avais quatre dromadaires (1966), Le Fond de l’air est rouge (1977), Sans soleil (1982), Level Five (1996).
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