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Carmen
Carmen - Jacques Feyder
- Fiction

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France - 1926 - 2 h 38 mn - Réalisation : Jacques Feyder - Scénario : Jacques Feyder d'après Prosper Mérimée - Image : Maurice Desfassiaux, Roger Forster, Paul Parguel - Montage : Henriette Claire, Jacques Feyder - Musique : Ernesto Hallfer-Escriche - Interprétation : Raquel Meller, Fred Louis Lerch, Gaston Modot, Victor Vina -






Carmen, la plus jolie et la plus futée des gitanes de Séville, est la maîtresse de Garcia Le Borgne, un contrebandier de la bande du Dancaïre. En toute occasion, elle est contrainte de servir d’espionne à Garcia et à ses complices. C’est pour remplir ces fonctions délicates qu’elle s’est fait engager à la Manufacture royale des tabacs. Lors d’une dispute violente, elle blesse une des ouvrières de la manufacture. On crie au «meurtre» et c’est Don José, le brigadier des dragons, qui est chargé de la conduire en prison. Sur le chemin, Carmen séduit Don José qui la laisse s’enfuir. Commence alors une histoire d’amour mouvementée. Don José ne vit plus que pour Carmen, déserte et tue par amour pour elle. Cependant, rongé par la jalousie, il finit par tuer Carmen, qui le délaisse pour un prestigieux picador.

Copie restaurée par la Cinémathèque française.

Avec un accompagnement musical du Bernard Ariu Quartette. Une composition musicale spécialement créée par Bernard Ariu, en partenariat avec la Sacem.


 
 
Jacques Feyder

Né en 1885 à Ixelles, décédé en 1948, Jacques Feyder débute au théâtre en 1908. En 1912 il est figurant pour Georges Méliès, Louis Feuillade, Victorin Jasset et Gaston Ravel auprès duquel il devient assistant réalisateur. De 1915 à 1917 il tourne quinze films pour la Gaumont, généralement comiques. En 1919, il réalise son premier film, La Faute d'orthographe. Il s'impose deux ans plus tard avec L'Atlantide (1921). Jacques Feyder témoigne d'une grande inventivité dans son utilisation des moyens d'expression du muet. Son talent culmine avec Crainquebille en 1922. Après une adaptation du roman d'Emile Zola Thérèse Raquin (1928), la MGM lui propose de diriger Greta Garbo dans Kiss (Le Baiser, 1929), un des derniers muets réalisés à Hollywood. Revenu en France, il réalise Le Grand jeu (1934), puis Pension mimosas (1935) et s'affirme comme le fondateur du réalisme poétique. En 1935, il réalise le film le plus abouti de sa carrière, La Kermesse héroïque. Il continuera à tourner jusqu'en 1942.

 
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