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Films Buñuel

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La Vie criminelle d'Archibald de la Cruz
Ensayo de un crimen - Luis Buñuel
- Fiction

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Mexique - 1955 - 1 h 30 mn - Réalisation : Luis Buñuel - Production : Alfonso Patino Gomez - Scénario : Luis Buñuel, Eduardo Ugarte d'après le roman de Rodolfo Usigli - Image : Agustín Jimenez - Décor : Jesus Bracho Herrera - Montage : Jorge Bustos - Musique : Jorge Pérez - Son : Rodolfo Benitez - Interprétation : Ernesto Alonso, Miroslava Stern, Rita Macedo, Adriana Walter, José Maria Linares Rivas, Rodolfo Landa, Andrea Palma, Carlos Riquelme, Eva Calvo, Leonor Llausa, Carlos Martinez Baena -



Centre Rabelais Dimanche 29 octobre 2000, 16 h 00
Salle Louis-Feuillade Dimanche 5 novembre 2000, 15 h 00




Obsédé par les corsets des femmes, Archibald a des idées de meurtre. Enfant, il s'est vu offrir une boîte à musique dont la légende veut qu'elle accomplisse des vœux. C'est donc tout naturellement qu'il formule des vœux de meurtres qu'il destine à des jeunes filles.
Archibald de la Cruz est un film gai, une comédie noire d'une étrangeté fascinante qui allie le rêve à la plaisanterie


 
 
Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.

 
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