Logo Cinemed

Films Buñuel

retour

L'Enjôleuse
El bruto - Luis Buñuel
- Fiction

bottom_top_bar
 

Mexique - 1952 - 1 h 23 mn - Réalisation : Luis Buñuel - Production : Oscar Dancigers - Scénario : Luis Buñuel, Luis Alcoriza - Image : Augustín Jimenez - Décor : Gunther Gerzso - Montage : Jorge Bustos - Musique : Raul Lavista - Son : Jean Mateos, Galdino Samperio - Interprétation : Pedro Armendariz, Katy Jurado, Andrès Soler, Rosita Arenas, Roberto Meyer, Beatriz Iegas, José Muñoz, Jaime Fernandez, Diana Ochoa -



Centre Rabelais Mardi 31 octobre 2000, 14 h 00
Centre Rabelais Jeudi 2 novembre 2000, 16 h 00




Pour réaliser une opération fructueuse, Cabrera doit procéder à la démolition d'un vieil immeuble qu'il possède. Les locataires sont des ouvriers pauvres qui résistent aux mesures d'expulsion. Sur les conseils de sa femme Paloma, Cabrera fait appel à Pedro, un jeune boucher que son esprit simple, la rudesse de ses gestes et la force herculéenne ont fait surnommer El Bruto, la brute. Le colosse est chargé d'intimider les locataires les plus récalcitrants. Emporté par sa fougue, il tue le viel ouvrier Carmelo. Séduite par la carure de l'assassin, Paloma devient sa maîtresse. Les amis de Carmelo attaquent El Bruto qui parvient à s'enfuir...


 
 
Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.

 
bottom_bar