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Films Buñuel

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Le Fleuve et la Mort
El rio y la muerte - Luis Buñuel
- Fiction

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Mexique - 1954 - 1 h 30 mn - Réalisation : Luis Buñuel - Production : Armando Orive Alba - Scénario : Luis bunuel, Luis Alcoriza d'après miguel Alvarez Acosta - Image : Raul Martinez Solares - Décor : Gunther Gerzso, Edward Fitzgerald - Montage : Jorge Bustos - Musique : Raul Lavista - Son : José de Pérez, Rafael Ruis Esparza - Interprétation : Columba Dominguez, Miguel Torruco, Joaquin Cordero, Jaime Fernandez, Victor Alcolcer, Silvia Derbez, Humberto Almazan, Alfredo Varela Jr -



Corum - Salle Pasteur Vendredi 27 octobre 2000, 18 h 00
Centre Rabelais Dimanche 5 novembre 2000, 12 h 00




La lutte impitoyable des Anguiano et des Menchaca se confond avec l'histoire sanglante d'un villge souvent endeuillé par des crimes d'honneur. Le docteur Anguiano, qui travaille dans un hôpital moderne de Mexico, décide de revenir dans son village après avoir appris la mort de son père. Il raconte à sa jeune infirmière les principaux moments de l'affrontement des deux familles. La tradition veut que les crimes d'honneur restent impunis. Le meurtrier se réfugie chaque fois de l'autre côté de la rivière dans la montagne proche…
Buñuel s'attaque avec ce film au thème de la vendetta sur fond de western mi-documentaire. Une sorte d'escalade sanglante dans la vengeance pour l'honneur.


 
 
Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.

 
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