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Luis Buñuel (Espagne / Spain)

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Belle de jour
Belle de jour - Luis Buñuel
- Fiction

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France - 1966 - 1 h 45 mn - Réalisation : Luis Buñuel - Production : Robert et Raymond Hakim - Scénario : Luis Buñuel, Jean-Claude Carrière, d'après le roman de Joseph Kessel - Image : Sacha Vierny - Interprétation : Catherine Deneuve, Jean Sorel, Michel Piccoli, Geneviève Page, Francisco Rabal, Pierre Clémenti, Françoise Fabian, Georges Marchal -






Séverine est une belle jeune femme, dévouée à son mari Pierre mais rongée par les fantasmes. Femme modèle respectée dans son entourage, elle se rend l'après-midi dans une maison close où elle devient Belle de jour. Elle y rencontre plusieurs hommes : un gynécologue masochiste, un duc nécrophile. Elle fait aussi la connaissance de Marcel, un voyou aux dents en métal qui tombe amoureux d'elle. Husson, un ami de son mari qui fréquente les pensonnaires de Mme Anaïs, découvre l'occupation clandestine de Séverine. Elle décide de quitter la maison mais ses fantasmes continuent. Marcel ne supporte pas de ne plus la voir et la relance chez elle…


 
 
Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.

 
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