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Cet obscur objet du désir
Cet obscur objet du désir - Luis Buñuel
- Fiction

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France - 1977 - 1 h 45 mn - Réalisation : Luis Buñuel - Production : Serge Silberman - Scénario : Luis Buñuel, Jean-Claude Carrière, d'après le roman de Pierre Louÿs, La Femme et le pantin - Image : Edmond Richard - Décor : Pierre Guffroy - Montage : Hélène Plemianikov - Musique : Flamenco et extraits de Richard Wagner - Son : Guy Villette, Olivier Villette - Interprétation : Fernando Rey, Carole Bouquet, Angela Molina, Julien Bertheau, André Weber, Milena Vukotic, Muni -






Sur un quai de gare, Mathieu Fabert cause un petit scandale en versant un seau d'eau sur une jeune femme au visage tuméfié. Intrigué, les voyageurs de son compartiment lui demandent de raconter son histoire. Il a connu une passion exclusive pour Conchita, sa jeune domestique. Chauque fois qu'il pensait obtenir autre chose qu'un amour platonique, l'objet de son désir s'est toujours dérobé ou enfuit, jusqu'à frustrer profondément Fabert qui en était tombé fou amoureux. Il parvient toujours à la retrouver, mais à la suite d'une nouvelle humiliation, il décide de la fuir…


 
 
Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.

 
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