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Films Buñuel

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Don Quintin l'amer
La hija del engaño - Luis Buñuel
- Fiction

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Mexique - 1951 - 1 h 20 mn - Réalisation : Luis Buñuel - Production : Oscar Dancigers - Scénario : Luis et Janet Alcoriza d'après la comédie musicale de Carlos Arniches et Estremera, Don Quintin el amargado - Image : José Ortiz Ramos - Décor : Edward Fitzgerald - Montage : Carlos Savage - Musique : Manuel Esperón - Son : Eduardo Arjona, Jesus Gonzales Gancy - Interprétation : Fernando Soler, Rubén Rojo, Nacho Contra, Fernando Soto, Lily Aclemar, AMparo Garrido, Alvaro Matute, Roberto Meyer, Conchita Gentil Arco -



Centre Rabelais Samedi 28 octobre 2000, 21 h 00
Salle Louis-Feuillade Vendredi 3 novembre 2000, 19 h 00




Un voyageur de commerce découvre que sa femme est infidèle. Il la chasse et abandonne sa petite fille qu'il ne croit pas être la sienne. Plus tard, il apprend de la bouche même de sa femme qu'il est vraiment le père et cherche à retrouver sa fille.
Remake du Don Quintin el amargo (1935) de Luis Marquina dont Buñuel était le producteur, le film est tiré d'une opérette espagnole (zarzuela). Son côté mélodramatique peut se voir comme un pastiche des mélodrames mexicains très à la mode à cette période.


 
 
Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.

 
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