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Le Charme discret de la bourgeoisie
Le Charme discret de la bourgeoisie - Luis Buñuel
- Fiction

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France - 1972 - 1 h 45 mn - Réalisation : Luis Buñuel - Production : Serge Silberman - Scénario : Luis Buñuel, Jean-Claude Carrière - Image : Edmond Richard - Décor : Pierre Guffroy - Montage : Hélène Plemianikov - Son : Guy Villette - Interprétation : Fernando Rey, Paul Frankeur, Delphine Seyrig, Bulle Ogier, Jean-Pierre Cassel, Stéphane Audran, Julien Bertheau, Claude Piéplu, Michel Piccoli, Muni -



Corum - Salle Pasteur Dimanche 31 octobre 2004, 14 h 00




Un ambassadeur d'un petit pays d'Amérique du Sud revient en Europe. Il y retrouve deux amis très chers, Sénéchal et Thévenot, avec lesquels il se livre au trafic de drogue. Pour fêter l'heureuse conclusion d'une transaction, ils décident de dîner ensemble mais le repas ne peut avoir lieu. Ils essaient à plusieurs reprises de se retrouver mais il arrive toujours quelque chose qui les en empêche. Quand ils y parviennent enfin, c'est le drame.
A partir d'un dîner qui ne parvient pas à se réaliser, Buñuel repeint au vitriol la façade lézardée de la haute société.


 
 
Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.

 
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