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Turquie/Allemagne - 1998 - 1 h 38 mn - Réalisation : Yilmaz Arslan - Production : Yilmaz Arslan, Murat Kadioglu - Scénario : Yilmaz Arslan - Image : Jürgen Jürges - Décor : Ahmet Sisman - Montage : André Bendocchi Alves - Musique : Rabih Abou-Khalil - Son : Daniel de Oliveira, João Antonio Rabelo da Costa Pino - Interprétation : Yelda Reynaud, Nur Sürer, Halil Ergün, Necemettin Cobanoglu, Füsun Demirel, Ozay Fecht -
Contact : Yilmaz Arslan Filmproduktions - Friedensstr. 46 - 69121 Heidelberg - Allemagne - Tél : 49 622 140 25 65/ 49 171 422 71 72 - Fax : 49 6221 402 565 - e-mail : arslan-film@web.de
Corum - Salle Pasteur Samedi 30 octobre 1999, 22 h 00
Corum - Salle Pasteur Mardi 2 novembre 1999, 18 h 00
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Hülya, une jeune Turque déchirée entre deux cultures, est contrainte de vivre chez son oncle en Turquie. Elle s'enfuit de cette maison pour retourner en Allemagne où elle vivait et allait à l'école il y a peu de temps encore. Commence alors pour elle une odyssée orientale et magique à travers la Turquie. En chemin, elle rencontre diverses personnes qui lui sauvent parfois la vie. Elle finit en prison, puis en asile psychiatrique. Là le temps s'efface et elle oublie ses désirs profonds. Tout à coup la famille de Hülya arrive à l'hôpital, grâce à son amie allemande qui a organisé cette rencontre. Libérée, elle revient en Allemagne où la perte totale de son identité marque la fin de son odyssée. |
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Yilmaz Arslan
Né à Kazanli (Turquie) en 1968. Il vit en Allemagne depuis 1975. Il fonde le groupe de théâtre Summer-Winter en 1988. Il écrit et met en scène sa première pièce de théâtre la même année : Powerlessness of Everyday Life. Son premier film, Langer Gang (1992), obtient le prix du meilleur premier film à San Sebastián, ainsi que la Rose d’Argent au festival de Bergame en 1992, avant d’être nominé, l’année suivante, aux German Film Awards. Il réalise Yara en 1998, qui relate l’histoire d’une jeune fille Turque résidant en Allemagne, mais qui est soudain emmenée dans son pays d’origine et retenue de force. Ses longs métrages, inspirés de ses expériences personnelles, traitent des problèmes d’immigration et d’intégration. Marqués par la perte de l’identité culturelle, les personnages de ses films souffrent jusqu’à atteindre la folie comme dans Yara (1998) ou sombrer dans la violence comme dans Fratricide (2005).
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