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Films Le film à sketches

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Nous les femmes
Siamo donne - Alfredo Guarini, Gianni Franciolini, Roberto Rossellini, Luigi Zampa, Luchino Visconti
- Fiction

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Italie - 1953 - 1 h 33 mn - Réalisation : Alfredo Guarini, Gianni Franciolini, Roberto Rossellini, Luigi Zampa, Luchino Visconti - Scénario : Cesare Zavattini, Luigi Chiarini, Giorgio Prosperi, Suso Cecchi d'Amico - Image : Otello Martelli, Gábor Pogány, Domenico Scala, Enzo Serafin - Musique : Alessandro Cicognini - Interprétation : Ingrid Bergman, Anna Magnani, Isa Miranda, Alida Valli -



Corum - Opéra Berlioz Jeudi 2 novembre 2006, 14 h 00




Cinq sketches. 1) Quatre actrices, un espoir d'Alfredo Guarini : Une firme cinématographique de Rome organise un concours ouvert aux débutantes ; les deux gagnantes feront du cinéma. 2) Alida Valli de Gianni Franciolini : Alida Valli évoque un souvenir remontant à quelques années. Invitée aux fiançailles de sa masseuse, elle a été tentée de séduire le fiancé. 3) Ingrid Bergman de Roberto Rossellini : I. Bergman parle des démêlés qu'elle a eus avec une voisine à propos d'une poule. 4) Isa Miranda de Luig Zampa : Rentrant chez elle en voiture, I. Miranda passe par une banlieue pauvre et heurte un garçonnet. 5) Anna Magnani de Luchino Visconti : Anna Magnani entame une dispute épique avec un chauffeur de taxi qui lui demande un supplément pour le transport de son chien.


 
 
Alfredo Guarini


 
Gianni Franciolini


 
Roberto Rossellini

Né à Rome en 1906. Il réalise ses premiers films d'amateur avec l'argent de ses parents. Sous le fascisme, sa recherche objective de la réalité et son refus de toute démonstration apparaissent déjà. En 1944, il fonde clandestinement le Syndicat des Travailleurs du cinéma. Il entreprend un documentaire sur la Gestapo qui devient Rome ville ouverte, film symbole du néoréalisme (Paisa, Allemagne, année zéro). En 1950, il rencontre Ingrid Bergman avec laquelle il tourne Stromboli, Europe 51, Voyage en Italie. Puis il se passionne pour la télévision naissante et délaisse le cinéma dramatique pour une œuvre télévisuelle plus didactique mais qui concerve sa cohérence, à travers l'itinéraire spirituel qui mène les individus des ténèbres vers la lumière, de l'égoïsme à l'ouverture aux autres. Il meurt en 1977, laissant à l'état de projet un film sur K. Marx.

 
Luigi Zampa

Luigi Zampa né en 1905 à Rome, où il est décédé le 16 août 1991. Diplômé du Centro Sperimentale di Cinematografia de Rome, il débute sa carrière, comme scénariste pour Mario Soldati (Dora Nelson) et Mario Camerini (Centomila dollari). Il devient réalisateur en 1941 avec L'attore scomparso. Dans l'immédiat après-guerre, il participe au mouvement néoréaliste avec des films comme Vivre en paix et L'Honorable Angelina. Avec la collaboration scénaristique de l'écrivain Vitaliano Brancati, Zampa réalise encore Les Années difficiles (1948) et Les Années faciles (1953), dans lesquels il brosse un portrait sans complaisance de personnages politiquement opportunistes. Le cinéma de Luigi Zampa, à ses débuts, a été parfois qualifié de néoréalisme rose, en raison d'un mariage entre des éléments mélodramatiques et des aspects de comédie de mœurs, colorée d'ironie grinçante.

 
Luchino Visconti

Luchino Visconti est né à Milan en 1906 et s'est éteint à Rome en 1976. Entre ces deux dates, s'est accomplie une des plus importantes carrières cinématographiques de notre temps. De Ossessione (1942), en passant par La Terre tremble (1948), Senso (1954), Rocco et ses frères (1960), Le Guépard (1963), Les Damnés (1969) jusqu'à l'ultime jalon, L'Innocent (1976), que de chefs-d'œuvres. Visconti hérite de sa famille un titre, celui de Duc de Modrone, et l'amour du théâtre. Jeune aristocrate aux idées progressistes plutôt mal venues dans l'Italie de Mussolini, il se tourne vers la décoration et le cinéma. Il travaille en France avec Jean Renoir, dont il est l'assistant sur Les Bas-Fonds (1937) et le créateur de costumes d'Une partie de campagne (1936). La guerre interrompant le tournage de La Tosca (1940), commencé par Renoir, Visconti termine le film avec la collaboration de Pierre Koch. C'est le premier maillon d'une chaîne d'inspiration qui court, de la scène à l'écran, tout au long de sa vie d'homme épris de Verdi et d'opéra, de Shakespeare, de mélodrame, d'histoire et de beauté.

 
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