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Espagne - 1994 - 1 h 40 mn - Réalisation : Fernando Fernán Gómez - Scénario : Javier García Mauriño, Fernando Morales, Fernando Fernán Gómez - Image : Hans Burmann - Montage : Pablo G. del Amo - Musique : Mariano Díaz - Interprétation : José Sacristán, María Barranco, Pilar Bardem, Agustín González -
Contact : Rosa García Pc - Islas Baleares, 18 - 28228 Madrid - Espagne - Tél : 34 1 352 74 01 - Fax : 34 1 351 59 44/ 352 77 28 -
Corum - Salle Pasteur Dimanche 22 octobre 1995, 20 h 00
Corum - Salle Einstein Dimanche 29 octobre 1995, 14 h 00
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C'est l'histoire d'un couple qui ne peut plus se supporter. Petra est devenue une femme aigrie qui empoisonne la vie de son mari, Matias, terne concierge qui travaille à l'école d'anatomie. Malgré leur perpétuelle mésentente, ils n'ont jamais envisagé de se séparer. Jusqu'au jour ou une tierce personne, la jeune Angeline, fait irruption dans leur vie. Et l'idée de tuer sa femme commence alors à effleurer Matias. Il y parvient finalement, mais se débarrasser du corps n'est pas une mince affaire... |
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Fernando Fernán Gómez
Fernando Fernan Gomez est né en 1921 à Buenos Aires, il ne prendra la nationalité espagnole qu'à la soixantaine passée. Fils de l'actrice Carola Fernan Gomez, il ne se destinait pas à devenir acteur mais la guerre civile l'obligea à interrompre ses études. Acteur très populaire depuis Balarrasa (1950), il a participé activement dans les années cinquante à la mise en cause de la censure franquiste. Ce n'est donc pas un hasardqu'il soit l'interprète principal de Esa Pareja Feliz (1951) de Bardem et Berlanga. Dans les années soixante, on le retrouve dans Ana et les loups de Saura et dans L'Esprit de la ruche d'Erice. Son engagement s'est poursuivi jusqu'aux années 80 avec Maravillas de Gutierrez Aragon et Stico de Armiñan, film pour lequel il a obtenu la récompense de meilleur acteur au Festival de Berlin en 1985. Il n'a pas connu le même succès en tant que réalisateur, car sur ses vingt films, seuls trois furent reconnus : My Hija Hildegart (1977), La Vida Por Delante (1958), la Vida Alrederor (1959). sans doute le ton corrosif de son meilleur film, El Extraño Viaje (1964), n'est-il pas étranger au silence qui s'est fait autour de lui...
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