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Films Buñuel

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La Jeune Fille
La joven - Luis Buñuel
- Fiction

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Mexique/États-Unis - 1960 - 1 h 35 mn - Réalisation : Luis Buñuel - Scénario : Luis Buñuel, H.B. Addis (Hugo Botler) d'après le roman de Peter Mathieson, Travellin' Man - Image : Gabriel Figueroa - Décor : Jesus Bracho - Montage : Carlos Savage - Musique : Jesus Zarzosa - Interprétation : Zachary Scott, Kay Meersman, Bernie Hamilton, Graham Denton, Claudio Brook -



Corum - Salle Einstein Samedi 21 octobre 1995, 16 h 00
Corum - Salle Einstein Mercredi 25 octobre 1995, 22 h 00
Corum - Salle Pasteur Lundi 30 octobre 1995, 18 h 00




Traver, un noir accusé à tort du viol d'une blanche, débarque sur une île de la côte ouest des Etats-Unis. L'île est une propriété de chasse, gardée par un blanc, Miller. Y vivaient l'assistant de Miller et sa petite fille, Evie, âgée de quatorze ans, une sauvageonne. Lorsque Traver débarque, Miller part aux provisions sur le continent. Evie rencontre le noir et lui vend le fusil de Miller. A son retour, ce dernier part avec une autre arme à la poursuite de Traver...
Ce film de Buñuel est une œuvre importante, cruelle, qui prend place parmi les grands films mis au service de l'anti-racisme. L'analyse lucide du fléau raciste chez les blancs est menée avec une vigueur peu commune dans la dénonciation d'une tare.


 
 
Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.

 
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