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Los olvidados
Los olvidados - Luis Buñuel
- Fiction

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Mexique - 1950 - 1 h 29 mn - Réalisation : Luis Buñuel - Production : Oscar Dancigers - Scénario : Luis Buñuel, Luis Alcoriza, Max Aub, Pedro de Urdimalas - Image : Gabriel Figueroa - Décor : Edward Fitzgerald - Montage : Carlos Savage - Musique : Gustavo Pittaluga - Son : José B. Carles, Jesus Gonzales Gancy - Interprétation : Alfonso Mejia, Estella Inda, Ramon Martinez, Roberto Cobo, Miguel Inclan, Alma Delia Fuentes, Hector Lopez Portillo -



Corum - Salle Pasteur Samedi 21 octobre 1995, 09 h 30
Corum - Opéra Berlioz Dimanche 29 octobre 1995, 16 h 00




Dans les faubourgs de Mexico vit une bande d'enfants dominés par Jaibo, un adolescent évadé d'un centre de redressement. La bande se propose de dévaliser un musicien aveugle, mais celui-ci les fait fuir. Pour montrer sa puissance, Jaibo défie Julian et le tue. Pedro, seul témoin, est terrorisé par Jaibo. Apprenti chez un coutelier, il est accusé du vol d'un couteau, dérobé par Jaibo. Il est interné mais se révolte et va engager la lutte contre Jaibo pour se venger.
Primé pour sa mise en scène au festival de Cannes 1951, ce film a été accueilli alors comme l'un des plus importants de son époque. Sa puissance, sa cruauté et sa facture remarquable en font toujours aujourd'hui l'un des chefs-d'œuvre de l'histoire du cinéma.


 
 
Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.

 
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