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Films Buñuel

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La Montée au ciel
Subida al cielo - Luis Buñuel
- Fiction

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Mexique - 1951 - 1 h 25 mn - Réalisation : Luis Buñuel - Production : Isla Elus, Manuel Altolaguirre - Scénario : Juan de la Cabada, Manuel Altolaguirre, Luis Buñuel - Image : Alex Philips - Décor : José Rodriguez Granada, Edward Fitzgerald - Montage : Rafael Portillo - Musique : Gustavo Pittaluga - Son : Eduardo Arjona, Jesus Gonzales Gancy - Interprétation : Lilia Prado, Esteban Marquez, Carmen Gonzales, Manuel Dondé, Leonor Gomez, Chel Lopez, Paula Rendon -



Corum - Salle Einstein Samedi 28 octobre 2000, 14 h 00
Salle Louis-Feuillade Jeudi 2 novembre 2000, 19 h 00




Le jour de son mariage avec Albina, Oliverio apprend que sa mère est mourante. Tandis qu'il se rend en ville afin de faire rédiger par l'avoué les dernières volontés de la malade, ses frères s'efforcent de faire signer à cette dernière un testament en leur faveur. Le voyage en autocar d'Oliverio est émaillé de péripéties dramatiques, sentimentales ou joyeuses. A son retour, il trouve sa mère morte mais trouve un moyen pour faire authentifier le testament comportant les volontés de la défunte.
Réalisé après Los Olvidados, ce film mexicain de Buñuel a obtenu le prix du film d'avant-garde à Cannes en 1952. Avec cette œuvre, l'auteur a changé complètement de genre et donné un film optimiste avec une constante pointe d'humour.


 
 
Luis Buñuel

Né à Calanda (province d'Aragon, Espagne) en 1900. Études secondaires chez les pères jésuites, puis études supérieures (scientifiques) à l'Université de Madrid. En 1925, il se lie à Paris avec le groupe surréaliste. Assistant notamment de Jean Epstein, il produit et réalise sur un scénario de Dali le court métrage d'avant-garde, Un chien Andalou, suivi par son premier long, L'Âge d'or (1930), audacieux brûlot surréaliste. Revenu en Espagne en 1939, la victoire du franquisme le contraint à s'expatrier, d'abord à Hollywood puis au Mexique où il s'établit en 1946. Sa carrière se partage alors entre le Mexique (Los Olvidados, 1950 ; El, 1953 ; L'Ange exterminateur, 1962), la France (Le Journal d'une femme de chambre, 1964 ; Belle de jour, 1967 ; Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), Le Fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir, 1977) et l'Espagne (Viridiana, 1961 ; Tristana, 1970). Révolte sociale, humour noir, amour fou, onirisme, magie visuelle, le tout baigné dans la tradition picaresque espagnole et "sanctifié" par le surréalisme. En 1989, avec la collaboration de Jean-Claude Carrière, il publie un livre de souvenirs : Mon dernier soupir. Il meurt le 19 juillet 1983 à Mexico.

 
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