Logo Cinemed

retour

Je sais que tu sais
Io so che tu sai che io so - Alberto Sordi - Fiction

bottom_top_bar
 

Italie - 1982 - 1 h 46 mn - Réalisation : Alberto Sordi - Scénario : Rodolfo Sonego, Alberto Sordi, Augusto Caminito - Image : Sergio D'Offizi - Décor : Lorenzo Baraldi - Montage : Tatiana Casini - Musique : Piero Piccioni - Interprétation : Alberto Sordi, Monica Vitti, Isabella De Bernardi, Salvatore Jacono, Giuseppe Mannajuolo -






Fabio Bonetti, cinquante ans, sous-directeur de banque, mari d'une joie femme et père d'une jeune fille de seize ans, a tout pour être heureux. Jusqu'au jour où il s'aperçoit qu'un homme épie tous les faits et gestes de sa femme, Livia. Il s'avère qu'il s'agit d'un détective privé et, mettant la main sur les films tournés par celui-ci, Fabio découvre alors la face cachée de la vie de si agréablement ordonnée qu'il croyait vivre.
Taillé sur mesure pour un Sordi acteur-réalisateur et tragi-comique, ce film s'interroge sur les apparences et montre du doigt les comportements sociaux et les relations du couple tout en posant par la même occasion quelques questions sur le cinéma en tant que leurre.

 
 
Alberto Sordi

Né en 1919, Alberto Sordi est membre des choeurs de la chapelle Sixtine de Rome dans ses premières années. Il se fait connaître à l'âge de quatorze ans en devenant la doublure italienne d'Oliver Hardy. Quatre ans plus tard, il fait ses premiers pas devant la caméra dans Il Feroce Saladino de Mario Bonnard. En 1942, il se lance définitivement dans la comédie avec Casanova farebbe cosi! avant que sa carrière n'explose avec Toto e i re di Roma (1951) de Monicelli et surtout Courrier du coeur (1952) de Fellini qu'il retrouve un an plus tard pour Les Vitelloni. Il rencontre Dino Risi en 1953 pour Le Signe de Vénus et tourne la même année aux côtés Sophia Loren dans Deux nuits avec Cléopâtre. Comédies toujours avec Un héros de notre temps de Monicelli et La Belle de Rome de Comencini (1955), avant de passer aux Etats-Unis et au drame avec L'Adieu aux armes de Charles Vidor (1957). Le comédien participe à la vague des films à sketchs avec Les Sorcières (1966), Drôles de couples (1970)... Il passe lui-même à la mise en scène en 1966 avec Fumo di Londra et réalise par la suite une quinzaine de films. Plus rare sur les écrans dans les années 80 et 90, il avait retrouvé Ettore Scola pour une dernière collaboration sur Le Roman d'un jeune homme pauvre. Alberto Sordi est décédé à Rome dans la nuit du 24 au 25 février 2003.

 
bottom_bar