| |
Espagne - 1987 - 1 h 50 mn - Réalisation : Basilio Martín Patino - Scénario : Basilio Martin Patino - Image : Augusto G. Fernández Balbuena - Montage : Basilio Martin Patino - Musique : Carmelo Bernaola - Interprétation : Rüdiger Vogler, Verónica Forqué, Maria Luisa Ponte, Luis Ciges, Ana Duato -
Corum - Salle Einstein Mardi 25 octobre 1994, 18 h 00
Corum - Salle Einstein Lundi 31 octobre 1994, 16 h 00
Un caméraman de la télévision allemande vient réaliser un documentaire sur la légendaire résistance de Madrid. Il a une brève histoire d'amour avec sa monteuse et rencontre les derniers survivants de cette époque. Mais il échoue dans sa tentative de remonter le temps et de retrouver les lieux du passé. Le film apparaît alors comme le constat désabusé d'un cinéaste devant le blocage de la mémoire pendant la transition démocratique. Ce qui semble contradictoire avec les progrès techniques qu'a connus l'image et les possibilités multiples qu'elle semble offrir à notre époque. |
|
|
 |
| |
|
Basilio Martín Patino
Né à Salamanque en 1930. Diplômé en Lettres et Philosophie de l'Université de Salamanque. En 1953, il crée le ciné-club de l'Université et la revue "Cinema Univeritario". Puis il obtient un diplôme en réalisation de l'Instituto de Investigaciones y Experiencias Cinematográficas. En 1963, il réalise les courts métrages El noveno et Torerillos. Après ses premiers films de fiction tels que Neuf cartes à Berta (1965), il s'éloigne de l'industrie cinématographique pour entreprendre dans une quasi-clandestinité et contre la censure une œuvre entre fiction et documentaire remarquable : Chansons pour une après-guerre (1971), Chers bourreaux (1973) et Caudillo (1974). Critique impitoyable du franquisme, mais aussi de toute mystification historique et culturelle, Patino est également le cinéaste de l'Andalousie et de sa mémoire.
|
|
|
