| |
Iran - 1992 - 1 h 31 mn - Réalisation : Abbas Kiarostami - Production : Alireza Zarim - Scénario : Abbas Kiarostami - Image : Homayun Paevar - Montage : Changiz Sayad, Abbas Kiarostami - Musique : Concerto pour deux cors de Vivaldi - Interprétation : Farhad Kheradmand, Puya Paevar, les habitants de Roudbar et de Rostamabad -
Centre Rabelais Dimanche 31 octobre 1999, 14 h 00
Mardi 2 novembre 1999, 21 h 00
Baillargues - Salle Claude-Plan Mardi 2 novembre 1999, 21 h 00
Corum - Salle Einstein Dimanche 7 novembre 1999, 16 h 00
 |
A la suite du violent tremblement de terre qui ébranla le nord de l'Iran en 1990, un homme accompagné de son fils part en voiture vers cette région dévastée. L'homme est un cinéaste qui veut savoir ce que sont devenus les deux jeunes acteurs de son film « Où est la maison de mon ami ? » tourné il y a quelques années dans cette partie du pays maintenant sinistrée.
Ici, Kiarostami poursuit son travail sur le « documentaire-fiction » où comment ruser avec le réel pour s'approcher d'une représentation exacte du monde sensible. Il montre qu'il faut beaucoup mentir pour parvenir à l'expression de la vérité et ce film apparaît comme une œuvre immense où c'est le réel qui fait rêver. |
|
|
 |
| |
|
Abbas Kiarostami
Né à Téhéran en 1940, il s'intéresse très jeune au dessin. Entre 1960 et 1968, il réalise les génériques de films de fiction tout en travaillant dans un poste de police, avant de s'inscrire à la faculté des Beaux-Arts. En 1969, il fonde avec un ami, le département cinéma de l'Institut pour le développement intellectuel des enfants et des jeunes adultes. Dès 1970, il tourne plusieurs films courts avant d'aborder la réalisation de longs métrages avec Le Passager (1974). Où est la maison de mon ami (1987), Et la vie continue (1992) et Au travers des oliviers (1994) figurent parmi ses films les plus connus. Le Goût de la cerise (1997) reçoit la Palme d'or au festival de Cannes 1997, année où l'Unesco lui décerne la médaille Fellini. Le Vent nous emportera (1999), coproduction franco-iranienne, est présenté au festival de Venise 1999.
|
|
|
