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Raimu (France)

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Tartarin de Tarascon
Tartarin de Tarascon - Raymond Bernard
- Fiction

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France - 1934 - 1 h 35 mn - Réalisation : Raymond Bernard - Scénario : Marcel Pagnol, Raymond Bernard d'après le roman de Alphonse Daudet - Image : Jules Kruger, Robert Le Fèbre - Décor : Jean Perrier, Lucien Carré - Musique : Darius Milhaud - Interprétation : Raimu, Fernand Charpin, Milly Mathis, Jenny Helia, Blanche Poupon, Jean d'Yd, Jean Sinoël, Paul Olivier, Marcel Maupi -



Centre Rabelais Mardi 26 octobre 1993, 16 h 00
Corum - Salle Einstein Lundi 1 novembre 1993, 10 h 00




Un hâbleur bien sympathique imagine et raconte ses extravagantes chasses au lions en Afrique du Nord. Pauvre bougre vantard, il est pris à son propre piège et pour prouver sa bravoure se voit contraint d’aller chasser le fauve en Afrique. Et bien des déboires l’attendent là-bas.


 
 
Raymond Bernard

Né en 1891. Fils de l'écrivain Tristan Bernard. En 1916, en pleine première guerre mondiale, il débute comme acteur aux côtés de Sarah Bernhardt dans Jeanne Doré, un film de Louis Mercanton et René Hervil. La même année, il entre chez Gaumont et devient l’assistant de Jacques Feyder. En 1918, il adapte un roman de son père Le Ravin sans fond, toujours pour Feyder et termine la réalisation du film, après le départ de celui-ci pour le front. L’année suivante, il réalise son premier film personnel, Le Petit café avec Max Linder. Au début des années vingt, il continue à travailler sur les comédies paternelles, telles que Triplepatte (1922) avec Edith Jehanne et Le Costaud des épinettes (1923). En 1924, il change de registre en adaptant la fresque historique d’Henry Dupuy-Mazuel, Le Miracle des loups. Le film est un beau succès et ressortira en 1930 en version sonorisée. Il enchaîne deux productions en costume à gros budget, Le Joueur d’échec (1926) et Tarakanova (1929). Il signe un contrat avec les productions Pathé-Nathan en 1931. Il franchit sans problème, le passage au cinéma parlant avec Faubourg Montmartre (1931) et avec Les Croix de bois (1932). En 1933, Bernard dirige avec maestria Les Misérables, un triptyque qui reste sans conteste une des meilleures versions de cette épopée hugolienne. L’année suivante, il met en scène Raimu dans Tartarin de Tarascon. Après la faillite de Pathé-Natan en 1934, il alterne des comédies et des drames mondains, puis tourne deux films brillants: Les Otages (1938) et Cavalcade d’amour (1939) avec Michel Simon. Pendant la seconde guerre mondiale, d’origines juives, Raymond Bernard est interdit de cinéma. Pour éviter les persécutions nazies et se réfugie dans le Vercors. En 1946, à la libération, il tourne Un ami viendra ce soir et Adieu chérie. En 1957, il abandonne le monde du cinéma. En 1960, Raymond Bernard fait une apparition amicale dans Le Miracle des loups, version André Hunebelle. Il décède le 11 décembre 1977.

 
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