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Ça ne peut pas continuer comme ça !
Ça ne peut pas continuer comme ça ! - Dominique Cabrera
- Fiction

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France - 2012 - 1 h 30 mn - Réalisation : Dominique Cabrera - Production : Delphine Wautier - Scénario : Dominique Cabrera, Olivier Gorce - Image : Hélène Louvart - Montage : Marc Daquin - Musique : Béatrice Thiriet - Interprétation : Aurélien Recoing, Sylvia Bergé, Serge Bagdassarian, Denis Podalydès, Jean-Baptiste Malartre -



Centre Rabelais Mercredi 25 octobre 2017, 10 h 00




Le Président de la République est très malade. La proximité de la mort lui rend insupportable la misère qu'il voit autour de lui. Il decide d’engager des réformes radicales. Pour qu’il puisse se soigner, un de ses conseillers lui propose comme doublure un comédien de la Comédie Française. Vincent, l'acteur, est un homme solitaire, un peu couard, abonné aux seconds rôles. Il joue d'abord son personnage avec innocence. Puis, à travers les épreuves, il devient capable de courage et tandis que le vrai Président est écarté, il parviendra à faire exister l'ambition de changement de son double dans un acte héroïque qui fera bouger les lignes du monde.

Extrait : https://youtu.be/Qa4iEGGj5D0


 
 
Dominique Cabrera

Née en 1957 à Relizane en Algérie dans une famille pied-noire, Dominique Cabrera s’installe en France en 1962. Après des études de lettres modernes, elle entre à l’Idhec en 1977 (réalisation et montage). Elle est monteuse dans les stations régionales de F3 et prend des cours de théâtre. Elle y retourne en 1991 pour réaliser son premier film sur des pieds-noirs devenus algériens : Rester là-bas . Chroniques d’une banlieue ordinaire (1992) fait le portrait des locataires d’une tour du Val Fourré avant sa démolition et Une poste à la Courneuve (1994) explore les rapports des agents de l’Etat et des habitants de la cité des 4000. Tourné pendant toute l’année 1995, Demain et encore demain journal intime qui marque paradoxalement son passage vers des fictions qu’elle tissera d’inspiration documentaire et peuplera souvent d’interprètes issus du réel. Lauréate de la Villa Médicis hors les murs en 1995 , elle réalise son premier long métrage de fiction L’Autre Côté de la mer (1997) avec Claude Brasseur et Roschdy Zem, qui explore les relations ambivalentes entre des algériens et des pieds-noirs d’aujourd’hui. Ce sont les grèves de 1995 et les cheminots qui inspirent Nadia et les hippopotames (1999) avec Ariane Ascaride et Thierry Frémont ; le baby-blues et l’actrice Maryline Canto inspirent Le Lait de la tendresse humaine (2001). Folle embellie (2004) avec Miou-Miou et Jean-Pierre Léaud raconte l’odyssée d’un groupe de patients de l’hôpital psychiatrique de Fleury les Aubrais à travers la France en guerre. Le film Quand la ville mord (2009), adapté de la série noire de Marc Villard, est le portrait d’une artiste malienne interprétée par Aïssa Maïga qui se débat contre la prostitution et se libère de ses proxénètes. En 2012, Cabrera tourne en co-production avec F2 et La Comédie Française, Ça ne peut pas continuer comme ça! fiction politique librement inspirée de la crise de la dette. Elle revient au documentaire avec Grandir (2013). Son dernier long métrage de fiction, Corniche Kenedy (2017), vient de sortir en salle en France.

 
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