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Films Imanol Uribe

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El viaje de Carol
El viaje de Carol - Imanol Uribe
- Fiction

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Espagne - 2002 - 1 h 43 mn - Réalisation : Imanol Uribe - Production : Andres Santana, Fernando Bovaira - Scénario : Ángel García Roldán, Imanol Uribe - Image : Gonzalo F. Berridi - Montage : Teresa Font - Musique : Bingen Mendizábal - Interprétation : Clara Lago, Garmelo Gomez, Juan José Ballesta, Rosa Maria Sarda -



Centre Rabelais Samedi 22 octobre 2016, 21 h 00
Corum - Salle Pasteur Lundi 24 octobre 2016, 10 h 00




Carol, âgée de 12 ans, est une petite fille hispano-américaine de New-York. A l'été 1938, elle se rend en Espagne, déchirée par la guerre civile, avec sa mère. Loin de son père adoré, Carol arrive dans le village maternel et transforme le discret environnement familial. Son innocence et sa rébellion naturelle la conduisent en premier lieu à rejeter ce monde nouveau et étranger. Mais bientôt, elle mettra un pied dans le monde des adultes à travers son amitié avec Maruja, l'institutrice, et Tomiche, un jeune du village.


 
 
Imanol Uribe

Bien que né au Salvador, Imanol Uribe est d'ascendance basque. Il a été élevé à Madrid. En 1972, il obtient un diplôme de l'école officielle de journalisme de la capitale espagnole et poursuit des études de réalisation à l'école supérieure de cinéma madrilène dont il sort diplômé deux ans plus tard. En 1975, il fonde sa propre société de production, Zeppo Films, grâce à laquelle il réalise des courts métrages sur les Basques tels qu'Off en 1976 et le documentaire Ez l'année suivante. En 1979, il fonde une autre société, Cobra Films. Plusieurs de ses films sont consacrés à la situation socio-politique du Pays basque à l'instar d'El proceso de Burgos (1979), un documentaire-plaidoyer pour les militants d'ETA, comparus en Cour Martiale durant la présidence de Francisco Franco en 1970. Avec deux fictions, le film d'action La fuga de Segovia et le drame intimiste La muerte de Mikel qui évoque la difficulté d'être homosexuel et militant, il réitère ses thèmes de prédilection et exprime de nouveau son intérêt pour le peuple et la cause basques. Il traite néanmoins d'autres sujets comme la sorcellerie dans La luna negra en 1989, l'Histoire avec El rey pasmado qui obtient un grand succès critique et public en 1991 ou encore le racisme et la xénophobie vis-à-vis des émigrants africains dans Bwana en 1996. En 1994, Días contados, consacré au terrorisme basque, est également salué par la critique et le public. Ce long métrage est considéré comme l'un des meilleurs films espagnols des années 1990 et l'une des œuvres récentes majeures sur les drames sociaux. Il a également assuré la fonction d'assistant-réalisateur, co-scénariste et monteur et a participé à plusieurs émissions télévisées et a reçu un nombre important de récompenses prestigieuses en Espagne et à l'international.

 
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