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Films Hommage à Antonio Pietrangeli

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Je la connaissais bien
Io la conoscevo bene - Antonio Pietrangeli
- Fiction

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Italie - 1965 - 1 h 37 mn - Réalisation : Antonio Pietrangeli - Scénario : Ruggero Maccari, Antonio Pietrangeli, Ettore Scola - Image : Armando Nannuzzi - Décor : Bruno Cesari - Montage : Franco Fraticelli - Musique : Benedetto Ghiglia, Piero Piccioni - Interprétation : Stefania Sandrelli, Nino Manfredi, Ugo Tognazzi, Mario Adorf, Jean-Claude Brialy, Joachim Fuchsberger -



Corum - Opéra Berlioz Lundi 27 octobre 2014, 19 h 00




Le plan d'ouverture nous découvre une belle fille étendue au soleil sur la plage, un coquillage sur chaque sein. Coiffeuse et manucure, elle gambade au centre d'un univers factice. Bien entendu, elle accepte de se donner à son patron, ce qui lui facilite l'existence. Devenue ouvreuse au cinéma, elle songe à gagner la gloire des stars en se soumettant à un minable impresario introduit chez les photographes et les couturiers. Si la chance lui sourit, elle sera cover-girl ou mannequin. Combien de temps ce tourbillon va-t-il durer ? Et que se passera-t-il quand il s'arrêtera ?


 
 
Antonio Pietrangeli

Né en 1919 à Rome. Après des études de médecine, il devient critique de cinéma pour différents journaux et participe aux films Les Amants diaboliques (1942) et La terre tremble (1948) de Luchino Visconti comme scénariste, assistant réalisateur et photographe. Scénariste recherché, il collabore à l'écriture de scénarios pour des réalisateurs comme Gianni Franciolini, Pietro Germi, Alessandro Blasetti, Mario Camerini, Roberto Rossellini ou Alberto Lattuada. Il passe à la réalisation en 1953 avec Le Soleil dans les yeux, puis signe Le Célibataire (1955) et Souvenir d’Italie (1957). Tous les scénarios de ses films seront écrits en collaboration avec Ruggero Maccari et Ettore Scola, piliers de la comédie à l'italienne dont on retrouve le ton dans l'humour de Fantômes à Rome (1961) ou du Cocu magnifique (1964). La voie originale qu’a choisie Pietrangeli pour parler de l’Italie est celle de l’émancipation féministe, en particulier durant la première moitié des années 60, dans la phase déclinante du miracle économique. Il explore le thème, peu traité alors, de la condition féminine dans Adua et ses compagnes (1960), film qui contribua beaucoup à sa renommée et dans sa trilogie : La parmigiana (1963), Annonces matrimoniales (1964) et Je la connaissais bien (1965). Il meurt noyé accidentellement durant le tournage du film Quand, comment et avec qui ? en 1968, terminé par Valerio Zurlini.

 
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