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France/Espagne/Maroc - 2000 - 1 h 40 mn - Réalisation : Nadir Moknèche - Production : Didier Haudepin - Scénario : Nadir Moknèche - Image : Hélène Louvart - Décor : Jacques Bufnoir - Montage : Stéphanie Mahet - Son : Joaquim Pinto - Interprétation : Carmen Maura, Myriam Amarouchene, Linda Slimani, Nadia Kaci, Biyouna, Thamila Mesbah-Detraz, Djemel Barek, Afida Tahri, Fatiha Berber, Smaïl Mekki -
Centre Rabelais Samedi 23 octobre 2010, 10 h 00
Centre Rabelais Vendredi 29 octobre 2010, 14 h 00
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Alger, 1993. Depuis que son mari l'a abandonnée, les locataires de Mme Osmane doivent subir ses accès d'humeur. Hantée par la peur de perdre sa respectabilité, l'ancienne maquisarde de la guerre d'indépendance s'acharne à contrôler les faits et gestes de sa maisonnée plutôt que de lutter contre ses propres frustrations. Apprenant que sa fille est tombée amoureuse, la perspective de se retrouver seule pousse cette femme encore très désirable au paroxysme : le « harem » symbolique de Mme Osmane (la citadelle où elle se distrait en manipulant son petit monde) est sur le point de s'écrouler… |
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Nadir Moknèche
Né en 1965 à Paris de parents algériens, il passe son enfance et son adolescence à Alger. En 1984, il obtient son bac à Paris et fréquente pendant deux ans une faculté de droit. Il arrête ses études, séjourne un an à Londres puis rentre à Paris en 1988 pour prendre des cours à l'école du Théâtre national de Chaillot où il met en scène Électre de Sophocle, y jouant Oreste. De 1993 à 1995, il suit les cours de cinéma à la New School for Social Research à New York et réalise deux courts métrages, Hanifa et Jardin. Avant d'écrire son premier long métrage, Le Harem de Mme Osmane (2000), il passe trois mois à étudier l'histoire de l'art à l'université de Pérouse (Italie) et fait un séjour prolongé à Alger (1996). Viva Laldjérie (2004) est son deuxième long métrage.
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